Alors que les projets d'exploration du sous-sol métropolitain et outre-mer se multiplient, la mobilisation citoyenne grandit. Un communiqué de presse signé par plus de 30 organisations détaille les problématiques soulevées par ces projets en France et demande leur arrêt. Ce texte dénonce également les manœuvres conjointes des pouvoirs publics et des industriels pour faciliter leur acceptation, notamment par le "contrôle du discours scientifique". SystExt soutient cet appel et relaie ici son contenu.
Inscrite dans la préparation de la COP21 et dans l’attente du nouveau paquet législatif européen sur l’économie circulaire, la conférence des Amis de la Terre tenue le 3 novembre dernier visait à discuter des solutions face à l’épuisement des ressources et à leur surconsommation.
Après les belles promesses de la COP21, les poignées de main, et les sourires aux caméras du monde entier, la scène politique française reprend ses affaires courantes. Et force est de constater que l’opacité est toujours le maître-mot en matière de stratégie minérale. Les discours continuent de se télescoper entre Mme Royal, M. Valls et M. Macron. La réforme de notre vieux Code Minier est toujours rangée au fond d’un tiroir et les permis d’exploration sont distribués comme des petits pains, en plein flou juridique.
Le 19 juin 2015, ISF SystExt organisait au Palais du Luxembourg un colloque intitulé "Germinal 2.0 : Et si la France redevenait une nation minière ?" sous le patronage de Marie-Christine Blandin, Sénatrice du Nord ; pour échanger sur les enjeux soulevés par la relance de l'activité minière en France.En complément des vidéos mises en ligne sur Youtube et des présentations publiées sur notre site , les actes de cet événement, téléchargeab
Armor tv a réalisé un reportage sur les projets miniers d'exploration en Côtes-d'Armor, département concerné par les trois permis d’exploration de Loc-Envel, Silfiac et Merléac. Pourquoi la mine fait-elle son grand retour en France et notamment dans ces territoires ? Quels engagements prennent les futurs exploitants pour éviter les erreurs du passé ? Retour sur l'éclairage apporté par la chaîne télévisée.
Dans le cadre de l'état d'urgence décrété par l’État français dès le lendemain des attentats de Paris (et qui a été prolongé jusqu'au 26 février 2016), tous les moyens sont dorénavant jugés légitimes pour "maintenir l'ordre". Perquisitions et mises en garde-à-vue abusives, annulation de rassemblements pacifistes, violences policières contre les manifestants hier à Paris... la liste des exactions est longue et inquiète toute la société civile. SystExt s'associe à un appel lancé par l'association ALDEAH et soutenu par de nombreux collectifs pour dénoncer la criminalisation des milieux alternatifs et militants.
Depuis juin 2013, l’État français a autorisé des petites entreprises minières, dites "juniors", à rechercher des ressources minérales dans le sous-sol métropolitain sur huit sites [1]. Neuf autres demandes sont en cours d’instruction [2], l’une d’entre elles se situant dans les environs d’Itxassou (Pyrénées-Atlantiques). Ce qui s’y passe depuis quelques mois est révélateur du manque de transparence qui caractérise ce regain d’intérêt pour la mine. Entretien avec Martine Bouchet, vice-présidente du Collectif d’associations pour la défense de l’environnement du Pays-Basque et du sud des Landes (CADE).
La société civile est très active à l’international sur les questions minières (journées de mobilisation, publications d’études, campagnes de sensibilisation, etc.) mais la thématique reste souvent discrète sur la scène publique, en particulier en France, alors même que les matières premières minérales colonisent de plus en plus notre quotidien et que les impacts du secteur minier sont considérables. Qu’est-ce qui peut expliquer cette situation paradoxale ? L’opacité du secteur minier ? L’organisation de ces filières mondialisées autour d’un grand nombre d’acteurs ?
Le 15 septembre 2015, France Nature Environnement (FNE) et SystExt se sont désolidarisés du groupe de travail "Mine Responsable" mis en place par les ministères de l’Économie et de l’Environnement. FNE et SystExt ont rédigé conjointement un communiqué de presse pour informer la société civile de leur décision.
Des représentants de SystExt se sont rendus du 11 au 15 juillet dans les Asturies (Espagne) pour y découvrir son histoire minière et industrielle. Un séjour riche d'apprentissages et d'échanges avec des collectifs citoyens et des mineurs. Témoignage.