Histoires de défenseuses des droits humains assassinées en contexte minier

12 avril 2025
SystExt
Enjeux de droits humains afférents à l'industrie minière à l'international | Création : © SystExt · mars 2025
À l’international, le nombre de violations de droits humains en lien avec l’industrie minière ne cesse d'augmenter, malgré le nombre grandissant d'initiatives volontaires censées prévenir ces impacts. Ces violations s'avèrent graves et multiples : accaparement des terres et des ressources de subsistance, contamination des milieux de vie, harcèlements et menaces, violences physiques et sexuelles, etc. Les populations autochtones sont particulièrement ciblées et affectées. L'intérêt récent pour les filières minérales que suscitent les scénarios de transition et la ruée minière qui en résulte, font donc craindre une aggravation de ces situations inacceptables.


SystExt a souhaité faire la lumière sur ces enjeux en réalisant un état de l’art et en faisant témoigner des personnes affectées. L’association a donc organisé une conférence le 23 novembre 2024 à Paris - intitulée "Regards croisés sur les violations de droits humains en contexte de ruée minière mondiale" - et a accueilli à cette occasion Georgine KENGNE DJEUTANE, économiste, spécialisée en droits des femmes dans les industries extractives à WoMin African Alliance (Cameroun).

SystExt propose ainsi quatre synthèses qui restituent les deux présentations, la session de questions-réponses avec les participants, ainsi que les histoires de défenseuses assassinées tirées de (Le Tran, et al., 2020). Quatrième et dernier volet de la série : Histoires de défenseuses des droits humains assassinées en contexte minier.

► Les récits suivants sont tirés et traduits de (Le Tran, et al., 2020).
Le Tran, et al. (2020) ont étudié les violences et meurtres à l’encontre des défenseuses des droits - souvent perpétrés par des entreprises soutenues par les gouvernements - afin de mettre en lumière ces réalités qui restent relativement invisibilisées dans le débat public et la littérature scientifique. Ils illustrent ces violations en se basant sur l’analyse des conflits socio-environnementaux à l’international (tous secteurs d’activité confondus), et relatent les circonstances de l’assassinat de 35 défenseuses - dont 8 en lien avec l’industrie minière. Bien que ces cas ne représentent qu’une part faible du nombre total de défenseuses assassinées, ils mettent en évidence que (Le Tran, et al., 2020, p. 1189) : " […] malgré la diversité des défenseuses de l'environnement et de leurs mouvements à travers le monde, il existe des schémas de violence quasi universels qui menacent leur survie."
Le Tran, D., Martinez-Alier, J., Navas, G., & Mingorría, S. (2020). Gendered geographies of violence: a multiple case study analysis of murdered women environmental defenders. Journal of Political Ecology, 27(1), 1189-1212. Lien.

▪ Fikile NTSHANGASE · mine de charbon de Somkhele, Afrique du Sud

Fikile Ntshangase était vice-présidente d'un sous-comité de la Mfolozi Community Environmental Justice Organisation (MCEJO) au KwaZulu-Natal, Afrique du Sud. Le 22 octobre 2020, après avoir survécu de peu à une précédente tentative d'assassinat, elle a été abattue par quatre tueurs à gage à son domicile, devant son petit-fils. Cet assassinat aurait été commis en représailles de son refus de signer un accord avec l'entreprise minière, visant à mettre fin aux recours en justice de MCEJO contre la mine de charbon de Somkhele. Ces recours concernaient l'examen de nouveaux permis miniers pour une extension de 222 km² dans la région de Mpukunyoni, qui devaient être étudiés par la Haute Cour en mars 2021. Au moment des faits, l'entreprise faisait pression sur 145 familles pour qu'elles renoncent à leurs terres ancestrales afin de permettre cette extension, les soumettant à plusieurs mois de violentes intimidations, y compris des menaces de mort et des tirs d’intimidation sur la maison d'une famille. Quelques jours avant son assassinat, Fikile Ntshangase prévoyait de rédiger une déclaration sous serment dénonçant une tentative par des membres du sous-comité de la soudoyer afin qu'elle signe l'accord précédemment cité. La police a ouvert une enquête pour meurtre, laquelle n'a pas encore été résolue. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1203)

► Référence : Global Witness. (2024). Missing voices. The violent erasure of land and environmental defenders. Lien.

▪ Musu CONTEH · mine de fer de Tonkolili, Sierra Leone

En 2010, African Minerals Ltd. (AML) a officiellement obtenu une concession par le gouvernement de la Sierra Leone pour une exploitation de fer près du village de Bumbuna. Malgré les tentatives des habitants de résister au déménagement qui leur était imposé et de refuser les offres de rachat de leurs propriétés, AML a détruit leurs maisons et champs au bulldozer, tandis que la police a ouvert le feu sur des personnes, les expulsant dans des terrains vagues. Les villageois ont protesté contre l'accaparement de ces terres par AML. En réponse, AML a envoyé la police, laquelle a emprisonné et usé de violence physique contre les riverains. Les 17 et 18 avril 2012, au plus fort des tensions, un groupe de 50 femmes - appelé la "société secrète" - a exhorté les hommes à rester à l'intérieur pendant que, marchant dans la rue, elles se dirigeaient vers le poste de police, arborant des branches vertes, dans un rituel de paix destiné à apaiser les violences. Des coups de feu ont été tirés sur ces femmes. Musu Conteh et une femme de 28 ans ont été tuées, tandis que 8 autres ont été blessées et 29 arrêtées.

Plus tard dans la journée, une délégation de ministres du gouvernement de Freetown est arrivée à Bumbuna pour calmer la situation. Une semaine plus tard, après des négociations, AML a accepté d’augmenter les salaires de 16 %, de fixer des salaires minimums, de construire des centres de formation et d’octroyer une compensation pour les dommages aux femmes du marché. Cependant, en octobre 2013, ces dernières n'avaient toujours pas reçu de compensation financière. En désespoir de cause, elles ont décidé de bloquer les voies ferrées. Les violences policières se sont alors poursuivies tout au long de l'année 2013, les officiers tirant sur toute personne considérée comme une menace pour la mine, les travailleurs d'AML étant chargés de cacher les corps. Le 30 novembre 2015, 142 villageois anonymes ont intenté une action en justice contre AML pour sa responsabilité dans les violences policières. Le tribunal a jugé qu'AML n'était pas responsable. En 2020, les tentatives d'appel de la décision n'avaient toujours pas abouti. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1204)

► Références : Human Rights Watch. (2014). Whose Development? Human Rights Abuses in Sierra Leone’s Mining Boom. Lien. • Amnesty International. (19/09/2012). Sierra Leone: Police officers who went on rampage through town and shot at protestors must be held to account. Lien. • Amnesty International. (2012). Sierra Leone: Briefing on the events in Bumbuna, Tonkolili (April 2012). Lien.

▪ Nasreen Pervin HUQ · projet charbonnier de Phulbari, Bangladesh

Nasreen Pervin Huq était une militante des droits humains et des droits des femmes, titulaire d'un master. Elle travaillait pour les organisations Action Aid et Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC). Elle était connue pour son engagement dans de nombreuses causes, en particulier contre le projet Phulbari, porté par la société britannique Asia Energy (filiale de GCM Resources). Ce dernier consistait en une mine de charbon à ciel ouvert et une centrale thermique de 500 MW. Du fait, notamment, du pompage des eaux souterraines, il aurait pu entraîner le déplacement de 220 000 personnes, y compris des populations autochtones locales. Nasreen Pervin Huq a commencé à faire part de ses inquiétudes concernant le projet d'Asia Energy en février 2006. Elle a également contacté des avocats londoniens afin de collaborer dans le cadre d'un recours contre l'entreprise devant un tribunal international. Sa sœur déclara que Nasreen Pervin Huq avait constitué un dossier sur l'affaire, et s'apprêtait à le partager à des contacts juridiques et à la presse. À l'époque, Action Aid n'avait que peu soutenu ses efforts, craignant une perte de leur financement du fait de son action. De nombreuses autres personnes et personnalités, telles que le ministère britannique du développement international et le chef du département à Dhaka, lui ont également demandé de mettre fin à sa campagne.

Le 24 avril 2006, Nasreen Pervin Huq est décédée dans un accident suspect, une autre voiture écrasant sa voiture contre un mur. Il s'agit du premier d'une série de décès suspects, concomitants à une période de manifestations de grande ampleur. La police a, en premier lieu, considéré qu'il s'agissait d'un simple accident, l'autre conducteur ayant appuyé sur l'accélérateur au lieu du frein. Cependant, les soutiens de Nasreen Pervin Huq ont poussé la police à ouvrir une enquête pour meurtre. La police a enquêté sur le conducteur en tant que suspect, mais il n'a finalement pas été inculpé. Le 26 août 2006, 50 000 manifestants ont défilé dans les rues contre le projet charbonnier de Phulbari. Trois personnes ont été tuées et au moins une centaine d'autres ont été blessées par les Bangladesh Rifles (groupe paramilitaire). Les manifestants ont continué à lutter plusieurs années durant, malgré une répression violente, jusqu'à l’abandon du projet en 2014. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1206)

► Références : Chowdhury, K.R. (19/12/2022). Bangladesh’s lone coal mine blights once-fertile land. Dialogue Earth. Lien. • Doward, J. & Haider, M. (03/09/2006). The mystery death, a town in uproar and a $1bn UK mines deal. The Guardian. Lien. • International Accountability Project. (2011). The Phulbari coal project. A threat to people, land, and human rights in Bangladesh. Lien. • OHCHR (28/02/2012). Bangladesh open-pit coal mine threatens fundamental rights, warn UN experts. Press release. Lien.

▪ Shehla MASOOD · projet diamantifère de Bunder, Inde

Le district de Chhatarpur (État du Madhya Pradesh, Inde) abrite la réserve de tigres de Panna, dans la forêt de Buxwaha. Cet écosystème fut menacé par le projet diamantifère de Bunder de l'entreprise multinationale britannique Rio Tinto, qui devait ouvrir à Buxwaha, à quelques kilomètres de la réserve de tigres, et qui aurait affecté certaines des populations les plus pauvres de la région. Parmi les pionnières de l’opposition à cette mine, figure Shehla Masood, militante écologiste œuvrant pour la conservation des tigres, et présidente de la Progressive Muslim Women's Association (PMWA). Pour son engagement, en particulier contre la mine de Rio Tinto, elle recevait de manière constante des menaces de mort et fut victime de campagnes de diffamation et de harcèlement. Shehla Masood travaillait sur un dossier juridique contre les activités illégales de Rio Tinto lorsque, le 16 août 2011, un tueur à gages, Imran Ali, lui a tiré une balle dans la nuque.

Le père de Shehla Masood a retrouvé son corps peu de temps après. Étrangement, aucun témoin n'a confirmé avoir vu ou entendu le coup de feu, bien que le meurtre ait eu lieu en plein jour dans une rue très fréquentée. D’après le Central Bureau of Investigation (CBI), elle aurait été assassinée par la décoratrice d'intérieur Zahida Pervez. Cette dernière serait devenue folle de jalousie après avoir vu Shehla Masood négocier avec le parlementaire Dhruv Narayan Singh, avec qui Zahida Pervez s'imaginait avoir une liaison. De nombreuses personnes ont contesté la conclusion du CBI. En 2019, le journaliste Hemender Sharma a découvert des preuves suggérant que l'histoire de jalousie aurait été inventée pour couvrir Singh, lequel essayait d'éliminer Shehla Masood. Cependant, la décision du tribunal est restée inchangée. De nombreuses personnes craignent que ses véritables agresseurs ne soient jamais arrêtés. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1207)

► Références : Mishra, M. C. (04/06/2021). Two lakh trees and water security at stake in Buxwaha’s Bunder diamond mining project. Mongabay. Lien. • Chamberlain, G. (24/09/2011). Shehla Masood battled corruption in India. Was that why she was killed?. The Guardian. Lien.

▪ Teresita NAVACILLA · projet de cuivre-or de King-King, Philippines

Teresita Navacilla était grand-mère et faisait partie du mouvement Save Pantukan (SPM), un réseau local luttant pour les droits fonciers autochtones. En 1992, les sociétés philippine Nadecor et américaine St. Augustine ont obtenu les autorisations pour explorer, développer et exploiter le projet de cuivre-or de King-King, une mine à ciel ouvert à grande échelle située à Pankutan. Le site est le deuxième plus grand gisement de cuivre-or du pays. Or, non seulement Pantukan est un territoire autochtone, mais le projet minier menace par ailleurs considérablement les écosystèmes marins, lesquels abritent 253 espèces très vulnérables, voire menacées d'extinction.

Teresita Navacilla s'est opposée au projet minier de King-King, plaidant pour des politiques plus strictes et dénonçant l'extractivisme mené par des entreprises étrangères. Le 27 janvier 2016, deux hommes à moto sont entrés dans le magasin géré par Teresita Navacilla à Purok Bardown et l'ont abattue. Il est, dans l’ensemble, admis qu'il s'agissait de soldats du Infantry Battalion 46, chargés de sécuriser le projet King-King. Elle est décédée trois jours plus tard à l'hôpital. Le commandant du bataillon, Seigfred Tubalado, a nié toute accusation incriminant ses soldats. Pourtant, de nombreux habitants ont signalé que ces soldats avaient arrêté et agressé divers groupes de la région, autochtones et riverains, s'opposant au projet minier. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1207)

► Références : M3 Engineering & Technology Corporation. (2013). King-King copper-gold project. NI 43-101 Technical Report - Preliminary Feasibility Study - Mindanao, Philippines. Revision 0 - Prepared for: St. Augustine Gold and Copper Ltd. Lien. • Front Line Defenders. (09/02/2016). Extrajudicial killing of human rights defender Teresita Navacilla. Lien.

▪ Sœur Valsa JOHN · activités charbonnières dans le district de Pakur, Inde

Sœur Valsa John, religieuse catholique originaire du Kerala (Inde), participait à un mouvement contre le déplacement de populations autochtones par des entreprises charbonnières au Jharkhand. Elle a été abattue en novembre 2011. Elle était membre du Rajmahal Pahar Bachao Andolan (RPBA), une organisation de défense des droits autochtones. Le meurtre a eu lieu dans le village de Bachuwari (district de Pakur). La police soupçonne la mafia du charbon d'en être à l'origine. Au moment de son assassinat, elle protestait contre une mine de charbon privée dans le district de Pakur. Elle cherchait à protéger les intérêts de la tribu Santhal, dont certains membres avaient été déplacés par l’entreprise PANEM Coal Mines. Les habitants de la région ont protesté contre les mines et menacé de les bloquer jusqu'à ce que les familles soient indemnisées. Cependant, l'affaire et le meurtre n'ont toujours pas été résolus. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1207)

► Référence : Pokharel, K. & Beckett, P. (30/01/2012). The murder of Sister Valsa. The Wall Street Journal. Lien.

▪ Adelinda Gómez GAVIRIA · activités minières dans le Macizo Colombiano, Colombie

Mère de trois enfants, Adelinda Gómez Gaviria jonglait avec plusieurs emplois et militait contre l'exploitation minière en tant que dirigeante du Comité de Integración del Macizo Colombiano (CIMA). Le Macizo Colombiano est une réserve de biosphère de l'UNESCO, une source d'eau importante pour plusieurs grandes rivières et l'une des régions les plus pauvres de Colombie. Jusqu’à maintenant, l'agro-industrie et l'exploitation minière ont fortement pollué le territoire. En 2003, le ministère des mines et de l'énergie a accordé 64 permis d'exploitation minière dans la région, de nombreuses autres entreprises utilisant des permis frauduleux. Les représentants de l'industrie minière ont essayé de favoriser l’acceptabilité des communautés en organisant des festivités, en distribuant des vêtements de sport de marque et en promettant des emplois, des logements ainsi que de la reforestation.

Méfiante, compte tenu du retour d’expérience des activités minières menées jusqu'alors, Adelinda Gómez Gaviria s’est opposée à cette industrie par le biais de divers actes de résistance. En février 2013, elle a pris la tête d'une manifestation contre des entreprises telles qu'Anglo Gold Ashanti et Continental Gold, dénonçant les impacts sociaux et environnementaux de l'exploitation minière. Elle a, peu après, reçu des menaces de mort. Le 30 septembre 2013, elle a été abattue par deux tueurs à gages cagoulés. Elle est morte sur le coup, tandis que son beau-fils de 16 ans a été grièvement blessé. Les autorités ont organisé des auditions, mais ses assassins restent inconnus et l'affaire n'a pas avancé à ce jour. (trad) (Le Tran, et al., 2020, p. 1208)

► Référence : Consejo Regional Indígena del Huila (CRIHU). (19/10/2013). Colombia: mujer fue asesinada por oponerse a la minería. Lien.

▪ Laura Leonor VÁSQUEZ PINEDA · mine d'argent-or-plomb-zinc d'El Escobal, Guatemala

Laura Leonor Vásquez Pineda était grand-mère et autochtone Xinca. Elle dirigeait un petit commerce à San Rafael Las Flores (Santa Rosa, Guatemala) lorsqu'en 2010, Gold Corp a vendu à Tahoe Resources Inc. (toutes deux entreprises canadiennes) des permis d'exploration et d'exploitation d'argent-or-plomb-zinc, afin de débuter le projet minier El Escobal, d'une superficie de 40 km². Laura Leonor Vásquez Pineda a fondé le Comité en Defensa de la Vida y la Paz en San Rafael Las Flores (CDVPSRLF), lequel s'est opposé au projet, en raison de l’absence de consentement des Xincas et des impacts potentiels sur les sources d'eau, les terres et la santé des populations, non pris en compte dans l'étude d'impact environnemental (EIE) de Tahoe Resources. Elle a mené des manifestations et des sit-in, au cours desquels des manifestants ont été blessés par des balles en caoutchouc. Lors de l'une de ces manifestations, le 27 avril 2013, une attaque a fait plusieurs blessés et a entraîné la mort de Merilyn Topacio, 16 ans, du Movimiento juvenil de Mataquescuintla (MJM). Les forces militaires ont réprimé le mouvement.

En 2013, après 250 recours déposés contre la mine, les tribunaux ont suspendu le permis de Tahoe Resources grâce aux conseils juridiques du Centro de Acción Legal Ambiental y Social (CALAS). Cependant, le projet a redémarré en 2014 alors que les avocats et de nombreuses autres personnes associées à l'affaire recevaient constamment des menaces de mort, voire ont été assassinées. La compagnie minière a engagé le Grupo Golan dans le cadre d’un plan de sécurité violent visant à arrêter toute opposition, tuant même un agriculteur local en avril 2015. Le 16 janvier 2017, Laura Leonor Vásquez Pineda a été tuée d'une balle dans la tête par des tueurs à gages s’étant introduits dans sa maison. Tahoe Resources a, par la suite, vendu la mine à Pan American Silver. (trad) (Le Tran, et al., 2020, pp. 1209-1210)

► Références : Ervin, J. (04/12/2028). In defense of nature: women at the forefront. United Nations Development Programme (IUNDP) - Latin America and the Caribbean. Lien. • Centro de Estudios Conservacionistas (CECON), USAC. & Comisión Diocesana de la Defensa de la Naturaleza (CODIDENA). (2019). Desigualdad, Extractivismo y Desarrollo en Santa Rosa y Jalapa. Lien.

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