Dans son numéro 1419 de septembre 2016, la revue Politis consacre son volet "Ecologie" aux projets extractifs en France et y propose trois reportages sur : la prospection minière métallique en Bretagne, l'exploitation des sables coquillers en baie de Lannion et l'état actuel du contexte réglementaire français. Point commun à ces trois dossiers : un défaut de prise en compte des revendications et des attentes de la société civile, malgré une mobilisation grandissante.
Le colloque "Germinal 2.0 : Et si la France redevenait une nation minière ?", organisé par SystExt au Palais du Luxembourg en juin 2015 (voir nos publications sur cet évènement), a rassemblé une dizaine d'acteurs de terrain* afin d'éclairer le débat du renouveau minier en France. Les analyses techniques qui justifient les projets de relance minière française se concentrent principalement sur leurs perspectives prometteuses en termes d'emplois, de retombées financières, de développement économique, etc. Les conséquences néfastes potentielles sont, quant à elles, bien moins développées voire éludées par un discours rassurant : "La mine qu'ont connue les Français, c'est du passé.", "Aujourd'hui, l'exploitation minière est propre et sure.", etc.
En juin 2016, SystExt a participé à la rédaction d'un cahier spécial sur les mines, proposé par plusieurs collectifs citoyens et le journal mensuel "L’âge de faire". La journaliste Lisa Giachino et plusieurs membres de SystExt ont collaboré pour réaliser ce dossier de synthèse sur la situation de la mine française. Un document pédagogique permettant de prendre conscience des enjeux complexes qui caractérisent les filières minérales.
Le cahier s'organise en trois parties. Un premier article de synthèse rappelle l'omerta qui caractérise la gestion du passif minier français et des impacts sanitaires et environnementaux associés. Il analyse également le regain d'intérêt pour la mine en France mais aussi l'évolution de l'acceptabilité sociale et environnementale dans notre pays, et confirme la nécessité d'un dialogue transparent et ouvert au plus grand nombre sur ces questions.
La revue S!lence a consacré le dossier de son numéro 445 de mai 2016 au thème de l'extractivisme et en particulier à l'exploitation des matières premières minérales. Au cours de ses investigations, le journaliste Gwenvaël Delanoë s'est entretenu avec SystExt au sujet notamment : de l'initiative "mine responsable" et des raisons qui ont amené à la désolidarisation de SystExt et de FNE, des impacts environnementaux qui découlent des phases d'exploration et d'exploitation, des difficultés de dialogue entre les populations concernées, l'Etat et les entreprises mais aussi de l'accès aux informations qui concernent les PER.
Le 27 février 2016, SystExt a eu l'honneur d'accueillir Alain Renon, journaliste à Radio France Internationale (RFI) et co-auteur des documentaires "Scandale environnemental à la porte des Cévennes" et "Cévennes : révélations sur une pollution cachée". Ces enquêtes alertent sur une pollution environnementale et sanitaire de grande ampleur due à l'exploitation du plomb et du zinc à Saint-Félix-de-Pallières, petit village du Gard situé à la porte de l'un des plus beaux parcs naturels français : les Cévennes. À partir de ce cas d'étude, les échanges entre Alain Renon et SystExt ont porté plus largement sur la place et le rôle de l'ingénieur minier dans le triptyque industrie-environnement-santé.
Alors que les projets d'exploration du sous-sol métropolitain et outre-mer se multiplient, la mobilisation citoyenne grandit. Un communiqué de presse signé par plus de 30 organisations détaille les problématiques soulevées par ces projets en France et demande leur arrêt. Ce texte dénonce également les manœuvres conjointes des pouvoirs publics et des industriels pour faciliter leur acceptation, notamment par le "contrôle du discours scientifique". SystExt soutient cet appel et relaie ici son contenu.
Inscrite dans la préparation de la COP21 et dans l’attente du nouveau paquet législatif européen sur l’économie circulaire, la conférence des Amis de la Terre tenue le 3 novembre dernier visait à discuter des solutions face à l’épuisement des ressources et à leur surconsommation.
Après les belles promesses de la COP21, les poignées de main, et les sourires aux caméras du monde entier, la scène politique française reprend ses affaires courantes. Et force est de constater que l’opacité est toujours le maître-mot en matière de stratégie minérale. Les discours continuent de se télescoper entre Mme Royal, M. Valls et M. Macron. La réforme de notre vieux Code Minier est toujours rangée au fond d’un tiroir et les permis d’exploration sont distribués comme des petits pains, en plein flou juridique.
Le 19 juin 2015, ISF SystExt organisait au Palais du Luxembourg un colloque intitulé "Germinal 2.0 : Et si la France redevenait une nation minière ?" sous le patronage de Marie-Christine Blandin, Sénatrice du Nord ; pour échanger sur les enjeux soulevés par la relance de l'activité minière en France.En complément des vidéos mises en ligne sur Youtube et des présentations publiées sur notre site , les actes de cet événement, téléchargeables à la suite, proposent une synthèse des interventions et témoignages de la journée.
La société civile est très active à l’international sur les questions minières (journées de mobilisation, publications d’études, campagnes de sensibilisation, etc.) mais la thématique reste souvent discrète sur la scène publique, en particulier en France, alors même que les matières premières minérales colonisent de plus en plus notre quotidien et que les impacts du secteur minier sont considérables. Qu’est-ce qui peut expliquer cette situation paradoxale ? L’opacité du secteur minier ? L’organisation de ces filières mondialisées autour d’un grand nombre d’acteurs ? L’éloignement du consommateur aux matières premières minérales ?