La mine de tungstène de Salau : entre projet de réouverture et gestion de l’après-mine

22 mars 2022
SystExt
Carreau 1230 et ancien bâtiments de la mine de Salau | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0
Depuis juin 2020, SystExt mène un projet d’étude qui souhaite mettre en exergue les réalités de l’après-mine en France métropolitaine. Celui-ci prévoit la visite d’une vingtaine d’anciens sites miniers dans une dizaine de départements, afin de rencontrer des populations affectées ainsi que les autres acteurs concernés par les pollutions minières. SystExt revient sur ces territoires miniers au travers de huit reportages de terrain, étayés de recherches bibliographiques. Huitième volet de la série : Salau dans l'Ariège, ancienne mine de tungstène.

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1. Une mine de tungstène dans les Pyrénées ariégeoises

L'exploitation minière a démarré à Salau en 1971 et a pris fin en 1986 suite à la chute du cours du tungstène (i) [1]. Elle a été la plus importante mine de tungstène française. Les 14 350 tonnes de trioxyde de tungstène (ii) produites [2] représentent encore aujourd’hui environ la moitié de la production française totale [3]. L’exploitation y était réalisée au sein d’une mine souterraine de six niveaux débouchant au jour sur le flanc est du Pic de la Fourque, entre 1230 et 1620 mètres d’altitude, ainsi qu'au sein d'une mine à ciel ouvert [1]. Le traitement du minerai était réalisé par concassage, broyage, séparation gravimétrique et flottation dans une usine souterraine construite dans les niveaux inférieurs [1].


Ouvrages débouchant au jour au niveau de la mine à ciel ouvert | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

2. Des déchets miniers déversés dans les pentes de la vallée des Cougnets

Six dépôts de stériles miniers ainsi que deux dépôts de résidus miniers, dits "Terril du Carreau 1230" et "Terril du Plat des Pommiers" ([1], p.58), sont présents dans le bassin versant du ruisseau des Cougnets. Le volume total de stériles est estimé à 100 000 m3 (iii), et celui de résidus à 700 000 m3 [2]. Ces déchets miniers contiennent des concentrations importantes en métaux et métalloïdes, en comparaison avec celles qui caractérisent les sols du secteur, notamment pour l’arsenic et le tungstène (iv) [4]. Tous ces matériaux ont été déversés dans les fortes pentes de cette zone montagneuse (v), soumise à des précipitations régulières et abondantes [1]. L'action des eaux de surface (cours d'eau et eaux de ruissellement) (vi) est localement à l’origine de la génération de drainage minier acide (vii), probablement neutralisé par les minéraux carbonatés largement présents dans le gisement [1]. De plus, la reprécipitation d'oxydes de fer à la surface des dépôts entraîne par endroits la formation d'un encroûtement ferrugineux induré, nommé "chapeau de fer" [1].


Stériles miniers déversés dans la pente | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

3. Des travailleurs exposés à l'amiante

Une étude menée par le BRGM en 1984 concluait à la présence d’amiante dans les travaux miniers souterrains, avec une concentration maximale en fibres d’amiante dans l’air mesurée au niveau du poste de concassage (viii) [5]. Ces concentrations dépassaient largement la limite réglementaire actuelle d’exposition au travail, mais restaient inférieures à la norme de l’époque (ix) [5]. Selon Madeleine Audoir, ancienne infirmière de la mine rencontrée par SystExt, de nombreux travailleurs ont souffert de l’exposition à l’amiante, même si peu de cas de maladies professionnelles ont été officiellement reconnus (x). Cette " invisibilité quasi-totale " ([6], p.7) des maladies chez les mineurs a empêché la mise en place d’un suivi post-professionnel à la fermeture du site [7]. Dans le cas de l’amiante où les pathologies surviennent 10 à 50 ans après l’exposition [8], l’ampleur de la problématique sanitaire devient alors impossible à évaluer.


Rencontre avec Madeleine Audoir, ancienne infirmière de la mine | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

4. Une prise en charge rapide et conséquente de l'après-mine

La gestion de l'après-mine à Salau est engagée dès la fermeture du site en 1986 avec la réalisation de premiers travaux de réhabilitation des dépôts de résidus [1] (voir §7 et §8). Dès 2011, une étude pilote destinée à tester la méthodologie d’analyse des risques sanitaires est menée au niveau de la concession (xi) [4]. Les risques liés à la fréquentation des dépôts de résidus miniers ont été évalués en priorité, mais n’ont pu être déterminés avec précision, du fait d’analyses non abouties sur les fibres d’amiante dans les résidus et de la méconnaissance de la toxicité du tungstène [4]. Des mesures simples visant à limiter l'exposition des enfants aux déchets miniers ont toutefois été proposées [4]. Suite à l’inventaire des déchets miniers finalisé en 2012 [2], un diagnostic environnemental a été réalisé, concluant cette fois à l’absence d’impacts significatifs sur le réseau hydrographique en aval du site minier [1]. Des moyens conséquents ont été investis dans la gestion des pollutions minières à Salau, mais cela n’a pas permis de déterminer les risques sanitaires et environnementaux dans leur ensemble.


Panneau de signalisation sur le sommet du Terril du Carreau 1230 | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

5. Un nouveau projet minier et une prise de conscience des pollutions minières

En 2014, la société Variscan Mines a déposé une demande de Permis exclusif de recherches minières (PERM) auprès de l’État français [9]. Ce projet d'exploration, en mobilisant une partie des habitants de la vallée et en réintroduisant les enjeux miniers dans le débat public local, a notamment eu pour effet de faire prendre conscience des enjeux sanitaires et environnementaux liés à l'ancien site minier [10]. Dans les luttes entourant ce projet, les questions liées aux pollutions minières et aux risques potentiels associés, ont alors été récupérées et utilisées par les opposants et partisans au projet de relance minière, avec des interprétations divergentes [10].


Membres de l'association Stop Mine Salau sur le carreau 1230 | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

6. L'amiante au cœur des débats

L’amiante a pris une place centrale dans les controverses entourant le nouveau projet d’exploration. Cependant la remise en cause de sa présence dans le gisement a fini par occulter les problématiques liées à l’exposition des travailleurs en cas de nouveaux travaux. En effet, certains chercheurs ont mis en avant la très faible probabilité de sa présence dans le gisement de Salau (xii) [11] [12], et ont remis en question le caractère fibreux de l’actinolite qui permettait de la classer comme amiante [10]. Cependant, sont avérées non seulement la présence d’amiante dans le gisement (démontrée par des études antérieures [5] [6]) mais aussi l’occurrence de maladies causées par l’actinolite fibreuse chez les anciens mineurs, qu’elle soit asbestiforme ou non (xiii) [6]. Madeleine Audoir confie : "Quand ils ont dit qu’ils allaient rouvrir, que cela ferait des centaines d’emplois, et qu’il n’y avait pas d’amiante, je me suis dit : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire, après tout ce combat !".


Actinolite fibreuse probable, susceptible d'être asbestiforme | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

7. Le Terril du Carreau 1230 : une réhabilitation inégale

Le Terril du Carreau 1230 contient environ 300 000 m3 de résidus miniers [2], sur une hauteur maximale estimée par SystExt à 80m. À la fermeture du site, le sommet du dépôt a été nivelé puis recouvert par un géotextile et par une couche de terre végétale [1]. Une partie a également été recouverte par des stériles destinés à améliorer sa stabilité en surface et sa végétalisation [1]. Quant au reste de l'emprise du dépôt, la présence du "chapeau de fer" (voir §2) en surface est censée garantir l'absence de phénomènes d'érosion et de glissement superficiel [1]. Cependant, lors de sa visite en juillet 2021, SystExt a pu constater que, bien que les travaux de réhabilitation aient globalement amélioré le stabilité en surface, la situation est très inégale à l'échelle du dépôt. Certaines talus particulièrement pentus ne sont pas recouverts par le "chapeau de fer" et ces surfaces à nu sont soumises à un ravinement important.


Sommet du Terril du Carreau 1230 | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

8. Le Terril du Plat des Pommiers : une situation stabilisée

Le Terril du Plat des Pommiers contient environ 400 000 m3 de résidus miniers [2], sur une hauteur maximale estimée par SystExt à 70m. À la fermeture du site, le dépôt, jugé insuffisamment stable, a été reprofilé pour atteindre une pente d'équilibre de 30°, et sa partie supérieure a été étanchéifiée et recouverte de terre végétale [1]. L’INERIS alertait en 2007 sur la présence de ravines importantes ainsi que d'eaux acides limitant le développement de la végétation [1]. Le Département Prévention et Sécurité Minière (DPSM), responsable actuel de la surveillance du site, n'observait cependant pas en 2019 d’aggravation de ces phénomènes [13].


Phénomène d’oxydation au niveau du Terril du Plat des Pommiers | E. Feyeux pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

9. Des bassins endommagées et saturés au pied des dépôts

Pendant l'exploitation, des sacs remplis de résidus ont été utilisés pour créer des bassins de décantation en pied des deux dépôts de résidus miniers, afin de limiter l'entraînement particulaire dans le ruisseau des Cougnets situé en aval [1]. En 2007, les services de l’Etat soulignaient que "les bassins de décantation sont partiellement voire totalement pleins et n’assurent plus leur rôle de décantation-filtration" ([1], p.66). De plus, il existe un risque d’instabilité des dépôts causé par le risque de rupture de ces dispositifs de retenue, ce qui provoquerait la contamination du ruisseau, où des activités de pêche et de baignade sont recensées [2]. Le DPSM prévoyait d'ailleurs en 2020 la mise en place de gabions en pied d'un bassin du Terril du Carreau 1230 afin de limiter les mouvements éventuels de cet ouvrage [13].


Erosion sous les sacs formant les bassins de décantations en pied de dépôt | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

10. Un dispositif de gestion des crues de moins en moins efficace

À Salau, plusieurs crues dévastatrices ont eu lieu, dont une en 1982 (xiv), motivant la création d'un barrage sur le torrent des Cougnets afin de stabiliser son cours [1]. Les dépôts de déchets miniers sont situés en amont du barrage et selon le DPSM : "le barrage est un récepteur de pollutions potentielles solides ou liquides pouvant provenir de l’ancienne exploitation minière" ([14], p.124). Cet organisme note chaque année une perte progressive de la capacité de stockage de cette retenue. Tandis qu’il recommandait en 2017 un curage du barrage avec analyse des sédiments afin de les envoyer en filière adaptée [14], il précisait en 2020 que ce barrage n’avait pas "vocation à être curé, sa conception ne le prévoyant pas" ([13], p. 127). La protection contre les crues semble donc de moins en moins efficace.


Dépôt de stériles miniers en contrebas de la mine à ciel ouvert et développement de drainage minier à sa base. Les matériaux sont susceptibles d’être retenus par le barrage du torrent des Cougnets. | B. Bergnes pour SystExt · Juillet 2021 · cc by-sa-nc 3.0

► Notes

(i) À Salau, les premiers travaux d’exploration ont eu lieu dans les années 1960, et la Société minière d’Anglade a obtenu un permis d’exploitation en 1968. Les travaux préparatoires ont débuté en 1969, mais c’est en 1971 qu’a effectivement démarré la production minière [1]. L’exploitation a cessé en 1986 [1]. Les premiers travaux de réhabilitation ont été réalisés en 1986-1987 et se sont poursuivis entre 1996 et 1999 [2]. La concession du Pic de la Fourque a été définitivement renoncée en février 2001 [2].
(ii) Le trioxyde de tungstène était le concentré produit à Salau. Il était ensuite expédié à la Société Eurotungstène Poudres à Grenoble pour raffinage [1].
(iii) En additionnant les volumes de stériles estimés par GEODERIS [2], le volume total est estimé entre 35 500 m3 et 315 000 m3. En complément, SystExt émet l’hypothèse que la hauteur moyenne des dépôts pourrait être d’environ 2 mètres, et leur surface totale, d'environ 56 500 m² (mesures réalisées d'après des photographies aériennes). SystExt évalue ainsi le volume total des stériles à environ 100 000 m3.
(iv) En 2011, l’INERIS et le BRGM relevaient des concentrations dans les stériles miniers s'élevant jusqu’à 886 mg/kg pour l’arsenic et 6 590 mg/kg pour le tungstène [4]. Les résidus miniers présentaient quant à eux des concentrations en tungstène pouvant atteindre 82 400 mg/kg [4]. En 2019, la médiane des concentrations en arsenic dans les résidus du Terril du Carreau 1230 et du Terril du Plat des Pommiers étaient respectivement de 273 mg/kg et de 1 669 mg/kg [1].
(v) Le secteur du Pic de la Fourque est caractérisé par une " forte proportion de pentes à dénivelés supérieures à 40-50%, ainsi que la présence de falaises. " ([1], p.12)
(vi) Le phénomène de le lixiviation par les eaux de surface est accru en période de fonte des neiges [1].
(vii) Des sulfures sont présents en abondance dans le gisement, principalement de la pyrrhotite (sulfure de fer pouvant contenir des traces d’arsenic, de bismuth, de cobalt et de nickel [1]) et en moindre proportion de l’arsénopyrite (sulfure de fer et d’arsenic) [1]. La pyrrhotite est " hautement réactive et acidogène " ([1], p.36) et peut donc être à l'origine de drainage minier acide. Les minéraux carbonatés, constitutifs des roches calcaires du gisement, sont susceptibles quant à eux de faire remonter le pH des eaux et ainsi de neutraliser l’acidification causée par les sulfures. Ceci n’empêche toutefois pas le transfert des métaux et métalloïdes dans les eaux.
(viii) Le terme amiante fait référence à six minéraux lorsqu’ils sont asbestiformes. C’est à dire que leurs morphologies présentent l’apparence de cheveux, avec de longues fibres dites « filiformes ». C’est le cas de l’actinolite présente dans le gisement de Salau [6]. La définition réglementaire est directement basée sur la taille des fibres d’amiante. Leur longueur doit être supérieure à 5 μm, leur diamètre inférieur à 3 μm, et leur rapport longueur sur largeur (allongement) supérieur à 3.
(ix) Le poste de concassage était l'un des postes de l’usine souterraine de traitement du minerai [1]. En 1984, le BRGM comptait jusqu’à 200 fibres d’amiante par litre d’air à ce poste de travail [5]. En France, la limite d’exposition au travail est actuellement de 10 fibres par litre d’air [8] ; cette limite était de 2000 fibres par litre d’air en 1984 [5].
(x) Au moins sept mineurs auraient "vu leurs affections reconnues comme maladies professionnelles" [7].
(xi) Le site de Salau a été choisi car il disposait d’une "plus grande quantité d’archives consultables que d’autres sites" ([4], p.7).
(xii) [11] et [12] se basent sur une bibliographie incomplète car il n’y figure pas, par exemple, l’étude du BRGM réalisée à Salau, ou encore celles réalisées par Henri Pézerat en 1986, qui concluent à la présence d’amiante [6].
(xiii) L’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses) a produit en 2015 un avis d’expertise établissant que des fibres non asbestiformes pouvaient également induire des risques importants pour la santé [6].
(xiv) "Deux crues particulièrement dévastatrices ont eu lieu en octobre 1937 (23 maisons détruites et un mort à Salau) et novembre 1982 (quasi-destruction de l’église romane de Salau)." ([4], p.27)

► Bibliographie citée

[1] GEODERIS. (2019). Diagnostic environnemental préliminaire. Secteur du Pic de la Fourque (Ariège). Rapport 2019/094DE BIS-19MPY36030. Lien.
[2] GEODERIS. (2013). Inventaire des dépôts issus des exploitations minières selon l’article 20 de la Directive 2006/21/CE - Monographie sur la région Midi-Pyrénées - Volet "métallique". Rapport N2012/038DE-12NAT2121. Lien.*
[3] L’Élémentarium. (s.d.). Fiche Tungstène. Site Internet : https://lelementarium.fr/element-fiche/tungstene/, consulté le 12/03/2022.
[4] Hulot, C. & Aubert, N. (2011). Mise en œuvre de la méthodologie IEM sur un ancien site minier en Ariège (concession du Pic de la Fourque), Salau (09). Rapport INERIS DRC-11-122615-13190A, BRGM RP-60674-FR. Lien.
[5] Boulmier, J. L. (1984). Étude de l’empoussièrement fibreux de la mine de Salau (Ariège). Lien.
[6] Thébaud-Mony, A. (2016). Note complémentaire sur la présence d'amiante sous forme d'actinolite et de trémolite dans la mine de Salau en Ariège et les dangers d'une pollution environnementale confirmée. Lien.
[7] Gauthey, L. (2016). Couflens. Réouverture de la mine de tungstène : "C’est certain, il y a de l’amiante à Salau". La Dépêche.
[8] Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. (2010). Santé et Sécurité au Travail dans les Industries Extractives (SSTIE). Guide technique Amiante. Lien.
[9] Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Midi-Pyrénées. (2015). Rapport de recevabilité. Demande de permis exclusif de recherches de substances autres que les hydrocarbures liquides ou gazeux « M », dit « Permis Couflens », portant sur le département de l’Ariège. Société Variscan Mines. Lien.
[10] Balan, H. (2018). Réexplorer un ancien site minier. Géographie et cultures [En ligne], 107. Site Internet : https://journals.openedition.org/gc/8961, consulté le 12/03/2022.
[11] Marcoux, E. (2015). Rapport d’expertise sur la présence éventuelle d’amiante sur le site de l’ancienne mine de tungstène de Salau (Ariège).
[12] D’Arco, P. (2015). Lettre au directeur général de Variscan Mines.
[13] Nédellec, J-L. & Rivet, F. avec la collaboration de Arathoon, L., Bézèlgues-Courtade, S., Brigati, B., de Lary de Latour, L., Delmas, B., Fournely, J., Hoang, V., Huron, Y., Labastie, A., Imbert-Pellissier, G., Plancke, E. & Raoulx, F. (2020). Compte rendu d'activités DPSM - Année 2019 - Région Occitanie. Rapport BRGM RP-69882-FR. Lien.
[14] Mauroux, B. & Nédellec, J-L. avec la collaboration de Bonjour, A., Brigati, B., Gannard, J-C., Genaudeau, M., Huron, J., Le Loher, F., Pierre, A. & Hoang, V. (2017). Compte rendu d'activité DPSM - Année 2016 - Région Occitanie. Rapport BRGM RP-66933-FR. Lien.

* Ce rapport, portant sur les résultats de l'inventaire des dépôts de déchets miniers sur la région (auquel ont été jointes les fiches détaillées par dépôt inventorié), a été transmis le 02/06/2020 à SystExt et ses partenaires par GEODERIS. Ceci fait suite à un courrier initial de E. Feyeux à GEODERIS en date du 28/01/2020, à une saisine de la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) le 04/03/2020 ainsi qu'à un courrier de la CADA à GEODERIS en date du 19/05/2020.

► Bibliographie non citée

​• Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Midi-Pyrénées. (2016). Mine de scheelite de Salau à Couflens. Fiche Identification. Lien.
• Mauroux, B. & Nédellec, J-L. avec la collaboration de Arathoon, L., Bézèlgues-Courtade, S., Brigati, B., de Lary de Latour, L., Delmas, B., Hoang, V., Huron, Y., Imbert-Pellisier, G., Lauger, A., Pierre, A. & Plancke, E. (2019). Compte rendu d'activités DPSM - Année 2018 - Région Occitanie. Rapport BRGM RP-68984-FR. Lien.
• Mauroux, B. & Nédellec, J-L. avec la collaboration de Arathoon, L., Bézèlgues-Courtade, S., Bonjour, A., Brigati, B., Delmas, B., Hoang, V., Huron, Y., Lauger, A., Le Loher, F. & Pierre, A. (2018). Compte rendu d'activité DPSM - Année 2017 - Région Occitanie. Rapport BRGM RP-68402-FR. Lien.
• Meurin, J. (2018). Ariège : une visite dans l’ancienne mine de Salau révèle la présence de polluant type PCB. France 3 Occitanie. Site internet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariege-visite-ancienne-mine-salau-revele-presence-polluant-type-pcb-1435563.html, consulté le 12/03/2022.
• Misseri, M. & Billon-Galland, M.A. (2021). Established Cases of the Development of Asbestos-Related Lung Diseases in Miners at the Salau Tungsten Mine in France Due to Exposure to Asbestos Actinolite and Asbestos Ferro-Actinolite in Asbestos and Other Elongate Mineral Particles - New and Continuing Challenges in the 21st Century, ed. J. R. Millette and J. S. Webber. 31-61. Lien.
• Pézerat, H. (1985). Rapport sur les risques liés à la présence d’amiante à la mine de Salau. Lien.